Jour 5 – Dérive au large et silence intérieur : souvenirs d’un marin en route vers les Antilles

Introduction

Le 19 novembre 1981, cinquième jour d’une traversée mythique entre Casablanca et les Antilles, le vent se tait, le bateau dérive, et le marin se confronte à lui-même. Ce récit, extrait de mes carnets de bord, témoigne d’un moment suspendu entre ciel et mer, où la beauté du jour contraste avec les inquiétudes profondes. Entre entraide en mer, gestion des vivres, et méditation sur les caprices du climat, ce jour devient une leçon de navigation intérieure.

 Corps du récit (reformulé)

Dérive et entraide en mer Ce jour-là, le vent nous abandonne. Le voilier glisse lentement vers le sud, porté par la houle plus que par la volonté. Non loin, le voilier n°37 apparaît à l’horizon. Un contact VHF sur le canal 9 nous rapproche, et bientôt, nous serons bord à bord. Nous lui transmettons le matériel de pêche qui lui manquait — un geste simple, mais essentiel en mer.

Provisions et précautions:

Le ciel est clair, le soleil généreux. Nous en profitons pour aérer le pain, déjà marqué par la moisissure. Les vivres sans cuisson deviennent précieux, car nos bouteilles de butane s’épuisent plus vite que prévu. Chaque geste devient calcul, chaque ressource, une promesse à préserver.

Silence et inquiétude:

Malgré la beauté du jour, une peur sourde m’habite. Elle ne vient pas du ciel, mais des souvenirs : ceux des grands navigateurs, des récits de tempêtes, des bulletins météo trop optimistes. Les ingénieurs annoncent trois jours de beau temps. Moi, je crois en Dieu. Je prie pour un vent juste, car la mer ne se laisse jamais dompter par les calculs.

Fastnet 1979 : le spectre du naufrage:

Je pense à la tragédie du Fastnet, deux ans plus tôt. Des équipages partis d’Angleterre, confiants dans les prévisions, furent pris dans une tempête meurtrière. Ce souvenir me hante. Sur mon voilier de 14,50 mètres, je suis seul avec mon angoisse, entouré de six compagnons calfeutrés dans neuf mètres carrés.

Cohabitation et solitude:

Un mois en mer avec des hommes venus d’horizons divers. Le silence devient refuge, parfois en prison. Je tends l’oreille aux bruits de la mer, aux paroles échappées. Je pense à ce vieux marin, nonagénaire, parti en même temps que nous, agile comme un mousse. En mer, l’âge s’efface. Seul compte le moral d’acier.

 Conclusion

Ce cinquième jour de traversée, sans vent mais riche en émotions, m’a rappelé que la navigation est autant une affaire de technique que de cœur. Entre entraide, gestion des ressources, et tempêtes intérieures, le marin avance, porté par la foi, la mémoire et le souffle du rêve.

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 Catégories

  • Carnets de bord
  • Navigation océanique
  • Culture maritime
  • Récits de mer
  • Philosophie du marin

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Récit du cinquième jour d’une traversée entre Casablanca et les Antilles : dérive sans vent, entraide entre voiliers, souvenirs du Fastnet 1979 et méditation sur la solitude du marin.

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