Introduction:
Au cœur des embruns et des vents capricieux, sur une frêle embarcation de 4,70 mètres, s’est écrit le premier chapitre d’une passion profonde pour la mer. Ce jour-là, loin des itinéraires tracés, la mer m’a offert son grand défi, révélant en moi l’ardeur d’un marin né, guidé par la poésie sauvage des flots et le chant du large.
Le Souffle du Vent et la mer en émoi
Premiers pas sur un dériveur de 4,70 mètre
Je me revois encore glisser sur ce dériveur, fragile esquif de 4,70 mètres, sous un ciel chargé d’intensité. Mon rôle, celui du barreur, associé au fidèle Mohamed Larabi, était d’embrasser l’équilibre ténu du voilier, d’évoluer avec la mer et le vent, ce vent fou balayant jusqu’à 30 nœuds dans un tumulte d’écume et de vagues déchaînées.
L’autorisation inatendue: Une aventure hors programme.

La permission du directeur et la liberté au large
Ce samedi, le directeur de l’école, homme au sourire bienveillant, m’avait offert plus qu’une simple permission : un itinéraire inédit, un passage vers l’inconnu. Cette liberté fut une invitation à la bravoure, une baptismale traversée de huit heures où chaque mouvement pesait de la lourde responsabilité de ne pas sombrer.
La lutte Contre les éléments déchainés
Face à un vent à 30 nœuds et des vagues impétueuses
La mer, capricieuse et généreuse, nous mena finalement au port de Mohammedia, où des mokhaznis, croyant à un naufragé en quête de secours, nous accueillirent avec chaleur et vêtements chauds, tandis que nos shorts trempés nous collaient à la peau, témoins muets de notre défi.
L’arrivée Spectaculaire au Port de Mohammedia
Rencontre avec l’inconnu et accueil chaleureux
Cette traversée, empreinte d’efforts et d’attention, fut le prélude à une passion dévorante. Je souris encore en repensant à cet instant où, le pied ferme sur le pont, j’ai su que l’océan serait désormais mon horizon, mon maître.
La passion naissante d’un marin émerveillé
Huit heures d’efforts et la promesse d’un avenir en mer
Les heures, les jours et les escales s’enchaînèrent, des côtes bretonnes aux ports espagnols, portugais et anglais. L’île de Groix, le golfe du Morbihan, Concarneau et Brest, chaque lieu offrait son propre secret, ses vents et ses mystères. Puis vint l’heure du grand rendez-vous : la mer que mes ancêtres arabes nommaient « Mer des obscurités », celle où se mêlent mythes et tempêtes.
Des cotes bretonnes à L’Océan des Obscurités
Voyages, escales et héritage maritime

Ce fut l’éblouissement ultime, un éveil profond, une rencontre avec l’élément qui forge les âmes et raconte les plus belles légendes.
Conclusion:
un appel à l’aventure et à l’éternel voyage
Ainsi, c’est sur ce dériveur fragile que s’est forgée une passion inaltérable, une communion entre l’homme et la mer, entre la démesure des éléments et la volonté obstinée d’un cœur marin. L’océan, maître des âmes vagabondes, reste ce mystère à la fois brutal et sublime, éternel appel à l’aventure.
Catégories:
Récits de voyage
Aventures nautiques
Passion pour la mer
Histoire maritime
Mots Clés:
voile, dériveur, marine royale, navigation, passion nautique, aventure en mer, Mohammedia, île de Groix, Morbihan, océan, vent fort, baptismale traversée, heritage maritime
Meta Description:
Découvrez le récit poétique d’une première traversée en dériveur, entre défis, vents impétueux et la naissance d’une passion profonde pour la mer et l’aventure maritime
